Le Real Madrid a remporté un duel ardu face à Union Berlin ce 20 septembre 2023, dans le cadre de la première journée de la phase de groupes de l’UEFA Champions League. C’est dans les dernières secondes du match, au bout du temps additionnel, que Jude Bellingham a délivré les Madrilènes au Santiago Bernabéu. Cette …
Real Madrid signe une victoire tardive face à Union Berlin au Santiago Bernabéu

Une soirée électrique au Santiago Bernabéu : Real Madrid démarre fort en Ligue des Champions
Dans l’atmosphère pesante de Madrid, où le Santiago Bernabéu accueille sa nouvelle campagne européenne, cette confrontation entre le prestigieux Real Madrid et l’émergent Union Berlin avait des allures de test décisif. Le 20 septembre 2023, à 16h45, s’est joué ce premier match du groupe C de l’UEFA Champions League 2023, une rencontre qui cristallisait autant les espoirs que les doutes des Madrilènes. En effet, pour Carlo Ancelotti, reconduire la suprématie du Real en Europe passe nécessairement par une entrée victorieuse contre cette équipe allemande ambitieuse, qui fait ses débuts dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. La veille, d’autres géants du continent avaient déjà lancé leur campagne, rendant ce coup d’envoi d’autant plus crucial pour marquer les esprits.
Union Berlin, bien que considéré comme outsider, a fait preuve cette saison de régularité dans le championnat allemand, et son parcours récent en UEFA Europa League attestait de sa capacité à rivaliser avec des formations plus habituées à ce niveau. Ce contexte amplifiait la pression sur les épaules des Merengues, contraints à une performance aboutie devant leur public. La physionomie du match allait confirmer l’intensité de l’enjeu, même si le score final ne reflète pas aisément la domination des locaux.
Le récit d’une bataille de 90 minutes dominée par le Real Madrid
Première mi-temps : un Real Madrid en contrôle mais stérile
Le coup d’envoi donné sous une météo clémente, le Real Madrid a rapidement imposé son rythme. Jouant en 4-3-1-2, les hommes d’Ancelotti ont contrôlé la possession du ballon, qui a tourné autour de 75%, étouffant peu à peu les velléités d’Union Berlin. Malgré 32 tentatives de tirs au total, dont 7 cadrées, le Real n’a pas réussi à franchir la muraille défensive adverse avant la pause. La défense en 3-5-2 de Union Berlin, dirigée par l’expérimenté Leonardo Bonucci, s’est montrée rigoureuse, limitant notamment les incursions de Rodrygo et Joselu.
Les actions offensives madrilènes, bien qu’intenses, butaient souvent sur la défense bien positionnée des visiteurs et sur un Frederik Rønnow vigilant dans les buts allemands, auteur de plusieurs arrêts décisifs. La seule ombre de cette première période fut les cartons jaunes qui sont tombés pour Lucas Tousart dès la 1ère minute, puis Aurélien Tchouaméni à la 37e, témoignant d’un duel au milieu de terrain âprement disputé.
Malgré quelques centres et une activité intense sur les ailes, notamment par Lucas Vázquez, le tableau d’affichage restait vierge à la mi-temps. Le Bernabéu, patient mais survolté, poussait sa formation vers une délivrance qui se faisait encore attendre.
Seconde mi-temps : patience et victoire dans les arrêts de jeu
Après la pause, le tempo était toujours à la main des Madrilènes. Ancelotti optait pour des changements stratégiques à l’heure de jeu, faisant entrer des éléments d’expérience comme Toni Kroos et Federico Valverde pour renforcer un milieu déjà aguerri par Modrić, Bellingham et Camavinga. Union Berlin répliquait en faisant entrer Kevin Volland et Brenden Aaronson dans l’espoir de dynamiser son attaque démunie face à la pression incessante.
La possession restait écrasante, bien que le réalisme ne suivait pas toujours, les tentatives se succédant sans trouver la faille. Avec seize corners obtenus et plus de huit cent passes réussies à 92% de précision, le Real mettait la pression devant un bloc compact. Plus tard dans la partie, Brahim Díaz et Fran García ont également fait leur entrée pour diversifier le jeu madrilène.
Le suspense demeurait entier, Union Berlin défendant sans trembler et multipliant même les fautes (11 au total). Le gardien Rønnow brillait toujours, repoussant au total six tirs cadrés, maintenant son équipe dans la course jusqu’au bout.
Puis, dans un ultime souffle à la 90+4e minute, Jude Bellingham incarnant la fougue et la technique, s’est élancé pour inscrire un but décisif, libérant enfin le Bernabéu et assurant au Real Madrid une victoire précieuse et amplement méritée.
Décryptage des clés d’une victoire maîtrisée et dominatrice
La réussite du Real Madrid tient tout d’abord à son contrôle tactique de la partie. L’adoption d’un système en 4-3-1-2 a permis une maitrise totale du milieu, avec Modrić, élu homme du match, qui a brillé dans la gestion et la relance, affichant une note de 8.3/10. Sa capacité à dicter le rythme s’est révélée cruciale face à un contrepressing appuyé de Union Berlin.
Outre la possession écrasante, la supériorité en nombre de tirs (32 contre 4 pour Union Berlin) illustre la domination constante. Les 16 corners obtenus et le 92% de passes réussies sur 813 tentatives témoignent de la fluidité du jeu madrilène. Malgré un jeu parfois stérile, la patience et la persévérance ont payé dans les dernières secondes. Les défenseurs, notamment Antonio Rüdiger et David Alaba, ont contenus avec efficacité les rares offensives adverses.
Enfin, le rôle clé de joueurs comme Lucas Vázquez (8.2/10) et Jude Bellingham (8.2/10) montre que le collectif s’est appuyé sur des individualités capables de faire la différence dans les moments critiques.
Le poids de l’histoire : un duel inédit en Champions League sous haute tension
Historiquement, ce fut la première confrontation européenne majeure entre le Real Madrid, club le plus titré de la compétition, et Union Berlin, qui ne s’était jamais aventuré jusque-là sur la scène de la Ligue des Champions à ce niveau. Ce match inaugure donc un chapitre nouveau dans l’histoire européenne des deux clubs. Le Real Madrid a une riche histoire en Ligue des Champions, ayant remporté le trophée à 14 reprises, ancrant son aura et son exigence dans cette épreuve.
Union Berlin, club fondé en 1966, a gravi les échelons pour atteindre aujourd’hui ce niveau, reflétant une montée en puissance remarquable dans le football allemand. Pour eux, ce déplacement au Bernabéu est une étape fondatrice dans leur quête de reconnaissance européenne, tandis que pour le Real Madrid, la victoire ouvre une route qui doit mener à la qualification et au sacre final.
Le résultat laisse entrevoir un groupe C qui promet d’être très ouvert, où la bataille pour s’extraire au sommet sera intense. À ce sujet, les stratégies et les tensions vécues sur le terrain lors de cette rencontre rappellent l’âpreté du football européen à son plus haut niveau.
Les hommes clés dans le dispositif tactique des deux entraîneurs
Carlo Ancelotti a aligné son équipe en 4-3-1-2, incarnant un style à la fois pragmatique et fluide. Le gardien Kepa a conservé ses cages inviolées grâce notamment à une défense rigoureuse portée par Lucas Vázquez, Antonio Rüdiger, Nacho et David Alaba. La construction du jeu s’appuyait sur un milieu puissant de Luka Modrić, Aurélien Tchouaméni et Eduardo Camavinga, avec Bellingham en soutien offensif pour orchestrer les actions.
Union Berlin, sous la direction d’Unai Fischer, a préféré une formation en 3-5-2, privilégiant la solidité défensive et un bloc médian dense composé de Lucas Tousart, Adam Laïdouni et Antonín Král. Leur stratégie s’est basée sur un pressing contenu et des transitions rapides. Malgré la défaite, le système allemand a tenu tête à la grande maîtrise du Real Madrid jusqu’à la toute fin.
Les changements opérés par Ancelotti, faisant entrer Toni Kroos, Federico Valverde, Brahim Díaz et Fran García, ont permis de renouveler les forces en milieu et attaque, impulsant du dynamisme qui a fait pencher la balance au fil du temps.
Et maintenant, une qualification tendue à préparer pour les Madrilènes
Avec ce succès, le Real Madrid prend une option rassurante dans ce groupe compétitif. La victoire au Bernabéu leur confère un capital confiance important pour les prochaines échéances, où chaque point comptera face à des adversaires déterminés. L’objectif de la Casa Blanca reste clair : conserver leur légende en UEFA Champions League en passant par une qualification solide dès la phase de groupes.
Union Berlin, malgré la défaite, revient en Allemagne avec la certitude d’avoir tenu tête au grand Real, et devra tirer parti de cette expérience pour ses futurs matches européens. La progression du club en compétition continentale pourrait s’accélérer lors des confrontations à domicile.
La Ligue des Champions continue de dévoiler ses secrets et ses imprévus, et cette soirée madrilène en restera assurément comme un exemple d’intensité et de suspense jusqu’à la dernière seconde.
Pour ceux souhaitant comprendre les dynamiques tactiques des clubs européens contemporains, la lecture de cette analyse tactique détaillée offre un éclairage instructif sur les stratégies gagnantes en UEFA Champions League cette saison. Par ailleurs, la maîtrise offensive déployée par les leaders du football européen est également mise en lumière dans cette rencontre spectaculaire entre Barcelone et Antwerp, soulignant les exigences du plus haut niveau continental.
Enfin, le pari technique des entraîneurs et la gestion des émotions en milieu de compétition sont décortiqués en complément à travers cet hommage au rôle décisif des milieux de terrain dans le football européen, offrant un regard complémentaire au succès madrilène.





